L’existence du mal sur Terre, mal qui affecte tant les incroyants que les croyants, soulève un dilemme inextricable pour les religieux. En effet, il suggère soit que leur divinité est malveillante, soit que des événements sur Terre échappent à son attention, ce qui remet en question son omniscience, soit qu’elle est incapable d’intervenir, mettant ainsi en doute son omnipotence. Pour se dépêtrer de ces ronces, les oulémas et leurs ouailles ont avancé les justifications suivantes : Lorsqu’un mal s’abat sur l’individu, cela peut avoir pour but de le châtier et, s’il est mouslim, d’expier ses fautes, afin qu’il n’ait pas à les expier dans l’au-delà ; Cela peut également être une épreuve destinée à lui conférer un rang supérieur, un rang qu’il ne parviendrait pas à atteindre sans cette épreuve ; il réussit l’épreuve s’il la supporte sans broncher ; L’existence du mal sur Terre est un compromis d’Allah permettant au libre-arbitre d’exister : Allah a donné le libre-arbitre à ...
Selon les oulémas, les gens qui ont eu accès au message de l’islam et qui, malgré cela, meurent mécréants, sont voués à l’Enfer. 1) Pour accepter la croyance islamique, il faut donc admettre que les mécréants qui meurent en ayant refusé l’islam sont forcément mauvais au point de mériter d’être torturés éternellement. Même les personnes les plus douces, sensibles et gentilles ! Il faut donc méconnaître la réalité (ne pas avoir approfondi suffisamment les discussions avec des incroyants de toutes sortes pour comprendre leurs motivations, ou n’avoir croisé que des incroyants incapables de penser logiquement ou de défendre leur point de vue de façon intelligible, au point de donner l’impression d’être malhonnêtes). Je pensais moi-même que ceux qui rejetaient l’islam devaient être animés par une forme de malhonnêteté, d’aversion pour la vérité ou d’injustice intérieure… jusqu’à ce qu’il m’arrive à moi-même de mécroire ! L’islam invite même à croire qu’une créature, Iblîs, a fait sciemmen...