Selon les oulémas, les gens qui ont eu accès au message de l’islam et qui, malgré cela, meurent mécréants, sont voués à l’Enfer.
1) Pour accepter la croyance islamique, il faut donc admettre que les mécréants qui meurent en ayant refusé l’islam sont forcément mauvais au point de mériter d’être torturés éternellement. Même les personnes les plus douces, sensibles et gentilles !
Il faut donc méconnaître la réalité (ne pas avoir approfondi suffisamment les discussions avec des incroyants de toutes sortes pour comprendre leurs motivations, ou n’avoir croisé que des incroyants incapables de penser logiquement ou de défendre leur point de vue de façon intelligible, au point de donner l’impression d’être malhonnêtes).
Je pensais moi-même que ceux qui rejetaient l’islam devaient être animés par une forme de malhonnêteté, d’aversion pour la vérité ou d’injustice intérieure… jusqu’à ce qu’il m’arrive à moi-même de mécroire !
L’islam invite même à croire qu’une créature, Iblîs, a fait sciemment le choix d’être torturé éternellement en Enfer (dans le futur), juste par orgueil et jalousie envers l’Homme. Si vous pensez la même chose des mécréants, sachez que c’est ridicule. Même le plus criminel et menteur des humains préférerait reconnaître que votre religion est vraie plutôt que d’aller en Enfer. Si quelqu’un ne reconnaît pas qu’elle est vraie, c’est donc qu’il est sincère : il ne la pense pas vraie, et ne trouve pas convaincants vos arguments.
Vu la fréquence à laquelle les apostats de l’islam se font accusés par des mouslims, sur les réseaux sociaux, d’être de faux anciens croyants (j’y ai eu droit plus d’une fois), souvent sans même que leurs accusateurs ne les connaissent un tant soit peu, il semble facile de croire que notre opposant ment s’il ne partage pas nos opinions (ou n’a pas la même logique et façon de s’exprimer que nous), surtout si l’on est conditionné à le mépriser par notre idéologie…
2) Le fait qu’Allah menace l’humanité de l’envoyer en Enfer si elle ne croit pas en lui et ne le prie pas est aussi en contradiction avec sa prétendue miséricorde.
Les mouslims et Mouhammad (dans un hadîth) prétendent qu’Allah est plus miséricordieux qu’une mère envers son enfant. Pourtant, une (bonne) mère ne torturerait jamais éternellement en Enfer son enfant, même s’il niait son existence ; elle ne le torturerait même pas un instant… une mère est donc infiniment plus miséricordieuse et bienveillante qu’Allah.
3) Et que dire du sort réservé par Allah à une personne « trop » bonne ?
Imagine que ta mère soit mécréante et que régulièrement, tu essaies de la convaincre que l’islam est vrai, mais tes arguments ne font pas mouche et elle refuse l’islam jusqu’à sa mort, notamment car (je prends l’exemple de la mienne) elle est tellement gentille, douce, pacifique et veut tellement le bien des autres, qu’elle trouve l’islam trop violent, qu’il lui fait peur et qu’elle estime que de telles lois ne peuvent pas venir d’un dieu moral et miséricordieux. Mérite-t-elle l’Enfer pour excès de bonté et de gentillesse ? Selon l’islam, oui(1).
Elle n’a jamais fait de mal à autrui volontairement et veut le bien de tous (excepté de criminels). Mais elle est condamnée par Allah à être torturée et souffrir éternellement (d’une souffrance pire que toutes les souffrances existant sur Terre), et pourquoi ?
Pour être si gentille et si douce, si modérée, qu’elle ne peut justement pas croire que le Créateur, s’il existe, soit le monstre extrémiste dépeint par l’islam (qui l’enverrait en Enfer si elle n’arrive pas à croire en lui), et parce qu’elle ne peut adhérer à une idéologie si violente(2) !
Que le Créateur – prétendument bon, clément et miséricordieux – qu’il faille suivre soit si dur et si violent, elle trouve cela grave, immoral et incohérent.
C’est une injustice infinie (puisque éternelle), claire, du dieu imaginaire Allah envers les personnes tendres et bienveillantes, et ainsi une preuve que l’islam est contradictoire et faux.
Notes
(1) Pour douceur mal placée, du point de vue d’un croyant… alors qu’une telle personne est juste plus consciente que lui de la valeur des gens et du mal (injuste) découlant des règles religieuses.
(2) Qui, entre autres joyeusetés, appelle à la haine des mécréants, au meurtre des apostats, à la guerre sainte dès que possible, à couper les mains des voleurs, et qui traite les femmes de déficientes intellectuelles.
Commentaires
Enregistrer un commentaire