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Le prophète Mouhammad incite à violer les prisonnières

Un hadith (litt. « récit » en arabe) est un rapport d'informations au sujet du prophète Mouhammad. Il nous fait part, par exemple, de ses enseignements, ses ordres, ses approbations, ses faits et gestes. Certains hadiths sont considérés authentiques par les musulmans ; ils constituent, avec le Coran, une des deux sources principales de l'islam : ce sont ces Textes qui définissent l'islam depuis ses premiers siècles. D'autres sont jugés inauthentiques.

Sahîh al-Boukhâri et Sahîh Mouslim sont les deux recueils de hadiths les plus connus. Les histoires qu'ils contiennent sont toutes considérées authentiques.

Voici un hadith authentique parlant du coït interrompu (moyen faible de contraception consistant à retirer son pénis du vagin juste avant l'éjaculation) et de ce qu'il est permis de faire aux femmes et aux filles capturées après les batailles, en l'occurrence lors de l'expédition contre la tribu d'al-Moustaliq, où les combattants ennemis avaient été tués puis les femmes et enfants capturés (cf.  Sahih al-Boukhâri 2541, Sahîh Mouslim 1730a et les commentaires du hadith référencés plus bas) :

Aboû Sirmah a demandé à Aboû Sa’îd al-Khoudri : « Ô Abâ Sa’îd, as-tu entendu le Messager d'Allah (Mouhammad) parlé du coït interrompu ? » Il a répondu « oui » et a ajouté :

Nous sommes partis avec le Messager d'Allah – à lui le salut et les éloges d'Allah – en expédition contre les Bani al-Moustaliq et avons fait prisonnières de très bonnes femmes arabes, et nous éprouvions du désir pour elles, car nous souffrions de l'absence de nos femmes, mais en même temps nous désirions une rançon contre elles.

Nous avons alors décidé d'avoir des rapports sexuels avec elles mais en interrompant le coït. Mais nous nous sommes dit : Nous faisons une action tandis que le Messager – à lui le salut et les éloges d'Allah – est parmi nous, pourquoi ne pas lui demander [comment cette pratique est jugée] ? Nous avons donc demandé au Messager d'Allah – à lui le salut et les éloges d'Allah – et il a répondu :

لاَ عَلَيْكُمْ أَنْ لاَ تَفْعَلُوا مَا كَتَبَ اللَّهُ خَلْقَ نَسَمَةٍ هِيَ كَائِنَةٌ إِلَى يَوْمِ الْقِيَامَةِ إِلاَّ سَتَكُونُ

« Vous n'avez pas à le faire, car toute âme qui doit naître jusqu'au Jour de la résurrection naîtra. »

Source : Sahih Mouslim 1438a.

Dans les versions d'al-Boukhâri (Sahih al-Boukhâri 7409, 6603, 2542, 4138…), la réponse de Mouhammad est parfois formulée différemment : ما عليكم ألَّا تَفْعَلوا et la traduction anglaise est aussi différente : « il est mieux que vous ne le fassiez pas ».

Dans son commentaire, qui est le commentaire de référence de Sahih Mouslim, l'Imam an-Nawawi dit :

« nous souffrions de l'absence de nos femmes, mais en même temps nous désirions une rançon contre elles » signifie : nous avions besoin de sexe mais nous avions peur de la mettre enceinte (la captive) d'un enfant qui nous empêche de la vendre et d'en tirer la rançon. On en déduit qu'il est interdit de vendre la mère de l'enfant et que cela était bien connu d'eux.

D'après le commentaire de l'histoire sur dorar.net :

Ils (les Compagnons) se sont dit « nous interrompons le coït avant de demander – de demander comment c'est jugé – au Messager – à lui le salut et les éloges d'Allah – alors qu'il est parmi nous ?! », car il leur est venu à l'esprit que recourir à l'interruption du coït dans le but d'éviter des grossesses entrait peut-être dans l'« infanticide subtil (dont il est dur de s'apercevoir) » comme la fuite du destin, alors quand ils l'ont interrogé, il – à lui le salut et les éloges d'Allah – leur a répondu ما عليكم ألَّا تَفْعَلوا « vous n'avez pas à ne pas le faire », c'est-à-dire qu'ils peuvent le pratiquer, parce que cela ne changera en rien le destin (…) car il se peut que malgré l'interruption du coït, un peu de sperme entre et qu'Allah ait destiné qu'il en résulte un enfant, tout comme il se peut que l'homme éjacule à l'intérieur de la femme sans qu'elle tombe enceinte ; ainsi, avec ou sans interruption du coït, il n'y a d'enfant que par prédestination d'Allah le Très-Haut.

An-Nawawi interprète la parole du prophète de façon presque opposée :

Sa parole – à lui le salut et les éloges d'Allah – لاَ عَلَيْكُمْ أَنْ لاَ تَفْعَلُوا مَا كَتَبَ اللَّهُ خَلْقَ نَسَمَةٍ هِيَ كَائِنَةٌ إِلَى يَوْمِ الْقِيَامَةِ إِلاَّ سَتَكُونُ signifie : il n'y a aucun mal à ce que vous n'interrompiez pas le coït, car Allah créera quoi qu'il arrive toute âme dont il a décrété la création, que vous interrompiez le coït ou non, et ce dont il n'a pas décrété la création n'arrivera pas, que vous interrompiez le coït ou non, il n'y a donc pas d'intérêt à ce que vous interrompiez le coït, car si Allah le Très-Haut a décrété sa création et que le fluide est plus rapide que vous, il ne sert à rien que vous fassiez attention à essayer d'empêcher la création.

Il explique aussi :

Le coït interrompu, c'est d'avoir un rapport sexuel puis, quand l'éjaculation arrive, de se retirer et d'éjaculer à l'extérieur du vagin, et c'est détestable (makroûh) selon nous dans tous les cas et avec toute femme, qu'elle y consente ou non, car cela mène à couper la progéniture, et c'est pourquoi il a été rapporté dans l'autre hadith que cela a été appelé « l'infanticide subtil », car il coupe la voie de l'enfantement tout comme le nouveau-né était tué en étant enterré vivant [les musulmans prétendent que certains hommes, avant l'islam, enterraient leurs filles vivantes].

Et :

Ce hadith est une indication de la doctrine de la majorité des savants, selon laquelle l'esclavage s'applique aux Arabes comme aux non-Arabes, et que s'ils sont polythéistes et captifs, il est permis de les réduire en esclavage, car Bani al-Moustaliq sont des Arabes (…) et ils (les musulmans) les ont réduits en esclavage, ont eu des relations sexuelles avec leurs captives et ont permis de les vendre et de prendre leur rançon.

Dans un autre hadith (Sahih Mouslim 1456a), Mouhammad dit qu'Allah autorise de coïter avec les prisonnières même si elles sont mariées (car leur capture annule leur mariage).

Conclusion

  • L'islam autorise à réduire en esclavage des civils non combattants, femmes et enfants ;
  • L'islam autorise les hommes à tromper leurs femmes avec des prisonnières et des esclaves ;
  • Les Compagnons du prophète Mouhammad violaient les prisonnières avec son approbation ;
  • Selon l'interprétation d'an-Nawawi, Mouhammad les a même incités à le faire sans contraception, et selon l'autre interprétation il ne l'a simplement pas interdit ;
  • Il leur importait plus de savoir si leur dieu autorisait d'utiliser un moyen de contraception que de savoir si les captives étaient bien traitées, appatés qu'ils étaient par le gain et le sexe.

Le prophète Mouhammad et ses acolytes se rendaient ainsi coupables de ce que nous appelons aujourd'hui des crimes contre l'humanité, tandis que les musulmans continuent de faire leur panégyrique et de les hisser au rang d'humains les plus moraux de l'Histoire.

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